María Antonia Torres was born in Ibiza, Spain, in 1954. Originating from the world of fashion and design, her first contact with the creative world launched her into wider artistic circles until she was able first exhibit her work in 1988. Since that time, her exhibitions, whether individual or collective, have been showing this expressive, romantic and constantly evolving universe to which she adds her firm and decisive strokes creating an atmosphere which are personal and revealing.

Time stands still in the seas painted by María Antonia Torres; legends of storms, of ships, of calm and of seagulls. María Antonia embraces the culture of Mare Nostrum. For this native of Ibiza, the sea represents a challenge; an attempt to paint that is authentic and universal in her culture with her paintbrushes. She leaves no hurdles in textures or obstacles in expression.

The waves penetrate the Mediterranean surface with confidence. Her paintbrush charges with the energy of the sea to capture the essence of the surf, of intuited figureheads, of the light. Her ships stand tall, telluric, linking the human and the divine, the sky and the sea; meanwhile, the onlooker is flooded by this sea, by this smell that one can almost breathe in, by these broken waves which almost splash, the prayer of its sound.

Blues and greys make up a symphony of colour, which give them the an inner coherence, only broken by the artist’s deliberate intention to move us, a subtle trick to get us to focus on details that would otherwise go unnoticed. That is why the sea surf will not be white, nor the sails immaculate; blues will contaminate the colours of the earth and the earth shall give off reflections of gold.

María Antonia Torres est née à Ibiza, en Espagne, en 1954. Issue du monde de la mode et du design, son premier contact avec la création artistique l’a rapidement menée vers des cercles artistiques plus larges, jusqu’à ce qu’elle puisse exposer ses œuvres pour la première fois en 1988. Depuis, ses expositions, tant individuelles que collectives, révèlent un univers expressif, romantique et en constante évolution, auquel elle ajoute des coups de pinceau fermes et décidés, créant une atmosphère à la fois personnelle et révélatrice.

Le temps semble suspendu dans les mers peintes par María Antonia Torres : des légendes de tempêtes, de navires, de calme et de goélands. María Antonia embrasse la culture du Mare Nostrum. Pour cette native d’Ibiza, la mer représente un défi : celui de peindre avec authenticité ce qui est à la fois universel et profondément enraciné dans sa culture. Elle ne laisse aucun obstacle dans les textures, aucune limite à l’expression.

Les vagues pénètrent la surface méditerranéenne avec assurance. Son pinceau se charge de l’énergie de la mer pour en capter l’essence — celle de l’écume, des figures de proue pressenties, de la lumière. Ses navires s’élèvent, telluriques, faisant le lien entre l’humain et le divin, entre le ciel et la mer; pendant ce temps, le spectateur est submergé par cette mer, par cette odeur qu’on croit respirer, par ces vagues brisées qui semblent éclabousser, cette prière sonore.

Les bleus et les gris composent une symphonie de couleurs, dotée d’une cohérence intérieure, seulement rompue par l’intention délibérée de l’artiste de nous émouvoir — un subtil stratagème qui nous pousse à remarquer des détails qui, autrement, passeraient inaperçus. C’est pourquoi l’écume ne sera pas blanche, ni les voiles immaculées; les bleus imprégneront les couleurs de la terre, et la terre en retour, reflétera des lueurs dorées.