"My greatest influence comes from the musical rhythm of drums, as well as the sound and motion I find in graffiti and propaganda".

Ivan Reyes was born in Havana, Cuba in June 1971. Like most of the country at that time, Ivan grew up in a family with scarce economic resources. His most acute childhood memories are of the constant, outspoken graffiti on the city walls around him, exclaiming messages in harsh opposition to the widespread political propaganda of the government. This is where his interest in free, public and creative expression began.

Despite the dire economic conditions of his society, Ivan soon discovered both spiritual and economic respite in the world of music. He began by playing the congas merely as a hobby, but was soon able to support himself playing the instrument, while teaching others to find their own personal expression in music as well.

The pivotal experience in Ivan's life came from a trip he made to the United States with a touring musical group. Traveling through Los Angeles, New York and Florida gave him a tangible perception of how artists could flourish when freed from political oppression and economic hardship. Granted political asylum in 1999, Ivan was inspired by his newfound freedom to explore a variety of resources in both his artistic and musical creations. Upon arriving in the United States, Ivan's fairly conservative, traditional training in art flourished into a style of expression as vivid and unique as his music.

Working on large-scale canvases, Ivan applies collage techniques and spontaneous drawing to rich hues of paint. His compositions are unified by a single source out of which experimental lines and forms emerge. His artistic abstractions convey both sides of upbringing: the energy and anger of graffiti, as well as the fractured propaganda of authority. Behind everything else, however, there lie vast, empty and contemplative spaces that suggest an imagination and freedom not yet explored.

Ivan's work is received with great enthusiasm across the United States, and is widely exhibited and collected.

" Ma plus grande influence vient du rythme musical des tambours, ainsi que du son et du mouvement que je trouve dans le graffiti et la propagande. "

Ivan Reyes est né à La Havane, Cuba, en juin 1971. Comme la plupart des gens dans le pays à cette époque, Ivan a grandi dans une famille aux ressources économiques limitées. Ses souvenirs d’enfance les plus marquants sont les graffitis constants et revendicateurs sur les murs de la ville autour de lui, lançant des messages en forte opposition à la propagande politique omniprésente du gouvernement. C’est là que son intérêt pour l’expression libre, publique et créative a commencé.

Malgré les conditions économiques difficiles de sa société, Ivan a rapidement trouvé un refuge spirituel et économique dans le monde de la musique. Il a commencé à jouer des congas simplement comme passe-temps, mais il a vite pu se soutenir grâce à cet instrument, tout en enseignant aux autres à trouver leur propre expression personnelle dans la musique.

L’expérience pivot dans la vie d’Ivan est survenue lors d’un voyage aux États-Unis avec un groupe musical en tournée. Parcourir Los Angeles, New York et la Floride lui a donné une perception concrète de la façon dont les artistes pouvaient s’épanouir lorsqu’ils étaient libérés de l’oppression politique et des difficultés économiques. Ayant obtenu l’asile politique en 1999, Ivan a été inspiré par sa nouvelle liberté à explorer une variété de ressources tant dans ses créations artistiques que musicales. À son arrivée aux États-Unis, sa formation artistique assez conservatrice et traditionnelle a évolué vers un style d’expression aussi vif et unique que sa musique.

Travaillant sur de grandes toiles, Ivan applique des techniques de collage et du dessin spontané sur des teintes riches de peinture. Ses compositions sont unifiées par une source unique d’où émergent des lignes et des formes expérimentales. Ses abstractions artistiques transmettent les deux facettes de son enfance : l’énergie et la colère du graffiti, ainsi que la propagande fragmentée de l’autorité. Derrière tout cela, cependant, se trouvent de vastes espaces vides et contemplatifs qui suggèrent une imagination et une liberté encore inexplorées.

Le travail d’Ivan est accueilli avec grand enthousiasme à travers les États-Unis, et il est largement exposé et collectionné.